Il y a quelques semaines a débuté la saison des amours… chez les flamants roses ! Hein ? Oui !
En cette période cruciale pour la survie de l’espèce, les mâles se parent de leurs plus beaux atours, se la jouent « Aldo Maccione sur la plage » et, gonflés à bloc, les pec’ bien en avant (si si, je vous jure !), tentent de séduire leur chère et tendre par tous les moyens. Un fois en couple, ces jolis piafs sont trèèès fidèles (du moins le temps de la saison) et, ensemble, donneront naissance à un petit poussin (oooh…)
Cette petite parade dure quelques semaines à peine, mais sans elle, les flamants roses auraient disparu de la surface de la terre depuis belle lurette (ce qui, vous en conviendrez, ne ferait pas l’affaire d’Heliboo) ! ‘Sont spéciaux quand même ces volatiles…
Spéciaux, certes, mais pas si différents de nous au final ! Car, dans quelques jours, nous entamerons, nous aussi, notre « parade amoureuse » en célébrant la Saint-Valentin.
« Ouaiiiiis mais non, moi, la Saint-Valentin, ça ne m’intéresse pas du tout. C’est une fête hyyyper commerciale, juste bonne à nous faire dépenser des sous inutilement. Nooon, vraiment, moi je n’ai pas besoin de cadeaux, je trouve ça trop surfait. Nous, on célèbre notre amour tous les jours, ce n’est pas une bague le 14 qui fera la différeeence… »
FAUX ! Avouez-le, là, comme ça, vous vous faites un peu mousser, mais ce n’est pas tout à fait vrai…
Alors, ok, aujourd’hui, on a tendance à exagérer un peu avec la Saint-Valentin. Les vitrines des magasins regorgent de rose et de rouge, de paillettes, de cœurs, d’amour et de chamallows. On flirte constamment avec le too much, le gluant et le dégoulinant de sentiments. Certes, ça peut donner la nausée. Mais, soyez honnêtes, qui a déjà craché sur une jolie bague ou une belle paire de boucles d’oreilles offertes par Chéri ?
Si aujourd’hui, le 14 février est devenu la date clé de l’amour, les origines de cette fête restent en réalité assez floues. Et plutôt glauques pour tout dire…
Selon certaines croyances, la Saint-Valentin serait devenue la fête de l’amour au XVe siècle, en l’honneur d’un prêtre chrétien condamné à mort bien plus tôt, en 207 après JC (mmh, charmant comme point de départ). En tant que défenseur de l’amour véritable, ce Saint patron aurait consacré clandestinement des mariages chrétiens, et ce, au nez et à la barbe de l’empereur qui l’interdisait pourtant. Et hop, pas de chichis : exécuté le Valentin ! #rejouissance
D’autres racontent que la Saint-Valentin aurait été instaurée le 14 février pour « lutter » contre des fêtes païennes un poil chelous. Avec l’arrivée du printemps, l’Église aurait voulu encourager et célébrer l’amour tout en combattant une fête païenne qui se déroulait au même moment : les Lupercales. Durant cette fête, des hommes poursuivaient les femmes et les frappaient avec des lanières de peau de bouc (#rejouissance bis). Les coups reçus devaient soi-disant assurer aux femmes fécondité et grossesse heureuse. Tout ça uniquement pour leur bien donc… hum.
Cette fête plus que douteuse fut finalement interdite (alléluia) en 494 et fut remplacée par la Chandeleur (fête de la purification) et par la Saint-Val’ !
D’autres encore, plus simplement, associent le 14 février au début de la saison des amours chez les oiseaux (ah, on revient à nos flamants !) Selon la croyance populaire, le 14 février serait le meilleur moment pour « roucouler ». Les piou-pious devenus muets durant l’hiver reprendraient du service à ce moment-là. Ce qui nous donnerait à nous, humains, des envies de papouilles et de nouveaux projets pour la belle saison qui arrive. Ah, Mère Nature…
Bref. Trêve d’histoire et retour dans le présent !
Aujourd’hui, n’en déplaise aux moins romantiques d’entre vous, chaque pays célèbre la Saint-Valentin à sa façon. Ainsi, au Pays de Galle, le cadeau traditionnel est on ne peut plus original : une cuillère en bois gravée, avec de petits cœurs le plus souvent (z’ont le sens du cadeau ces Gallois). Dans les pays scandinaves, les hommes doivent écrire à la femme de leurs rêves et signer par une suite de points équivalente au nombre de lettres que contient leur nom. Si la Valentine devine de qui il s’agit, elle recevra en guise de récompense… un œuf de Pâques ! Of course… Au Japon, enfin, ce sont les femmes qui offrent des cadeaux aux hommes : non seulement à celui de leur vie, mais aussi à tous les hommes qui l’entourent, particulièrement à ses collègues. Misère, ça fait cher la Saint-Val’ ça…
Chez nous, en Europe, on opte la plupart du temps pour des fleurs, des chocolats… ou des bijoux ! Et si, c’est bien connu, il est possible de « le dire avec des fleurs » (le marché de la rose rouge explosant chaque 14 février), il est également possible de s’exprimer au travers de bijoux. Eh ouais !
(Ici, c’est le moment de glisser subtilement l’article sous les yeux de Chéri. Comme ça. Juste au cas où…)
Ainsi, par exemple, offrir un bijou en argent, métal très solide, signifie que vous vous impliquez à 100% dans la relation. Opter pour l’anneau n’est également pas anodin, puisque sa forme sans fin représente le lien éternel. Sans oublier, cela va de soi, les bijoux marqués du symbole de l’infini ! Comme des puces d’oreille Heliboo par exemple… (placement de produit ? Quelqu’un a dit placement de produit ?)
Vous préférez les bijoux colorés ? Les pierres ont, elles aussi, des choses à raconter ! Le diamant, par sa transparence et sa pureté, symbolise la robustesse et l’amour éternel. Le rubis, grâce à sa belle couleur rouge, est la pierre de l’amour et de la passion par excellence. L’émeraude, quant à lui, protégerait le mariage et assurerait fertilité, et le saphir, lui, traduit sincérité et fidélité dans le couple.
Alors, pas besoin de vendre père et mère pour dire « je t’aime » de façon originale, Heliboo a de quoi satisfaire toutes les bourses avec de jolies pièces (sans pierres précieuses, certes, mais colorées et chargées de jolis messages à transmettre) à prix tout doux. Car l’amour, on le rappelle, ça n’a pas de prix !
Et comme le dit le célèbre dicton… euh… gembloutois : « Un bijou Heliboo tu offriras, une relation heureuse et épanouie tu vivras ! »
Article : Aurielle Marlier
Illustrations : Chloé Lafarge